LE FESTIVAL DU LIVRE NICE

Patrick CHESNAIS

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BIOGRAPHIE

Né à La Garenne-Colombes, Patrick Chesnais obtient le premier prix de Comédie du Conservatoire de Paris en 1967. Après plus de quatre-vingt-dix films pour le cinéma, de nombreux rôles à la télévision et presque autant de pièces pour le théâtre, il est considéré comme l’un des meilleurs acteurs français. Marié à l’actrice Josiane Stoléru, père de la comédienne Émilie Chesnais, il a rendu hommage à son fils disparu dans Il est où Ferdinand ? Journal d’un père orphelin (Michel Lafon, 2008). Aux éditions de l’Archipel, il a publié La vie est belle, je me tue à vous le dire (2020).

 

DERNIER OUVRAGE PARU

Dans ces lettres d’excuse à des proches, des amis, mais aussi à des institutions, à des lieux et même à la vie, Patrick Chesnais déploie avec verve et humour toutes les variations de l’art de s’excuser. Ou pas. Un délice de sagesse, d’irrévérence et de drôlerie.

« J’ai eu envie d’écrire des lettres à des personnes que j’aime ou que j’ai aimées. Très vite, ces missives sont devenues, je m’en suis rendu compte, des lettres d’excuses.
J’y ai mis en lumière mes lâchetés, mes oublis, mes à-peu-près, mes sorties de route, mes exagérations, tout ce qui m’empêche d’être un homme parfait, que je ne serai jamais parce que c’est impossible.
Je m’y adresse à tous ceux que l’ai blessés, délaissés, à qui je n’ai n’a pas fait attention ou pas suffisamment, privilégiant mon plaisir, mon envie avant tout. Et puis, il n’y a pas que les gens, il y a aussi les périodes, les lieux les institutions… Je dois des excuses à la politique, à la vie, et même au soleil.
C’est vous dire que les motifs de s’excuser sont infinis. Quand on a commencé à s’excuser, on ne s’arrête plus. Mais suis-je si coupable ? C’est sûr, j’aurais pu faire mieux, mais bon, j’ai fait ce que j’ai pu, plus ou moins bien.
Est-ce que ça valait la peine de s’excuser ? Je ne sais pas… Mais, je peux bien vous l’avouer, quand je me suis excusé dans ma vie, c’était une façon polie de dire que, finalement, je n’avais pas tort. À vous de voir… »

 

Source : L’Archipel – Crédit photo : Aurélien Faidy