BIOGRAPHIE
Est né à Nice en 1982. Il a grandi à Paris, puis à Porto-Vecchio où il a commencé à s’initier au théâtre. Il a obtenu son Master en journalisme en 2009. Au cours de son cursus, il a intégré plusieurs rédactions locales et nationales. Il a ensuite repris des études de médecine et a soutenu sa thèse en 2019. Aujourd’hui, il exerce en tant que médecin psychiatre et a trouvé dans la psychiatrie une spécialité « résolument humaine ». Il anime des ateliers théâtre pour les patients hospitalisés et œuvre en faveur de la réhabilitation et la réinsertion psychosociale des patients. Son premier roman Primaire s’inspire des mondes qu’il côtoie.
DERNIER OUVRAGE PARU
Habiter est le propre de l’humain et seul l’être humain habite. Contrairement à l’animal, l’homme a conscience de son existence et par là-même, il devient présent au monde. C’est-à-dire qu’il appréhende son devenir à partir d’un présent bien défini. Cette appréhension est d’autant plus efficace lorsque l’homme parvient à structurer l’espace autour de lui. La structuration du corps et de l’espace qui l’entoure lui permettent de construire un chez-soi où il pourra abandonner ses défenses et redevenir lui-même. Le chez-soi est alors un lieu où il se sent bien. L’homme y dépose son intimité. Le chez-soi est un lieu centré où l’homme se recentre, loin du tumulte de la vie quotidienne. L’habitat est un édifice garant de la stabilité de l’être.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique qui induit un trouble primaire du sens de soi. Les symptômes positifs, négatifs et de dissociation, ainsi que les troubles cognitifs qui la caractérisent, font de cette maladie une pathologie de l’habiter. Habiter, au sens d’être au monde, devient difficile, et le schizophrène semble déshabiter le monde.
Comment aider les personnes qui présentent une schizophrénie à réinvestir leur corps et leur habitat, pour leur permettre de mieux appréhender le monde ? Quels sont les moyens mis en œuvre ?
À travers une approche phénoménologique, l’habitation du schizophrène invite à comprendre le monde tel qu’il est, habité par autant d’êtres différents dans le monde.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique qui induit un trouble primaire du sens de soi. Les symptômes positifs, négatifs et de dissociation, ainsi que les troubles cognitifs qui la caractérisent, font de cette maladie une pathologie de l’habiter. Habiter, au sens d’être au monde, devient difficile, et le schizophrène semble déshabiter le monde.
Comment aider les personnes qui présentent une schizophrénie à réinvestir leur corps et leur habitat, pour leur permettre de mieux appréhender le monde ? Quels sont les moyens mis en œuvre ?
À travers une approche phénoménologique, l’habitation du schizophrène invite à comprendre le monde tel qu’il est, habité par autant d’êtres différents dans le monde.
Source : Ovadia – Crédits photo : DR