ANDREÏ MAKINE, LAURÉAT DU PRIX NICE BAIE DES ANGES 2025
Temps de lecture : 3 minutesLE PRIX NICE BAIE DES ANGES 2025 EST ATTRIBUÉ À ANDREÏ MAKINE
La vingt-neuvième édition du prix Nice Baie des Anges a couronné, ce 7 mai 2025, Andreï Makine, de l’Académie française, pour son roman Prisonnier du rêve écarlate, paru aux éditions Grasset.
Le jury, présidé par Franz-Olivier Giesbert, réunissait Paule Constant, de l’académie Goncourt, Irène Frain, Aurélie de Gubernatis, Didier van Cauwelaert, Laurent Seksik, Jean-Luc Gagliolo (Adjoint au maire), Nicolas Galup, ainsi qu’un jury populaire de dix lecteurs, amoureux des livres et des mots.
Le prix sera remis à Andreï Makine par Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le vendredi 30 mai, lors de l’inauguration du 29e Festival du Livre de Nice qui se tiendra, du 30 mai au 1er juin, sous la présidence de Allain Bougrain Dubourg.
Ce grand roman-destin retrace un demi-siècle d’histoire de l’Union soviétique et de la France à travers l’intense aventure humaine de Lucien Baert, jeune communiste français « prisonnier du rêve écarlate ».
Arrivé à Moscou en 1939 pour découvrir la promesse d’un paradis sur terre, il connaîtra l’envers du décor : l’extrême cruauté du régime, les tortures dans les camps du Goulag, la sauvagerie de la guerre. Mais aussi la communion des âmes meurtries et l’amour d’une femme, Daria, avec qui il saura reconstruire leurs vies brisées.
Près de trois décennies plus tard, Lucien parvient à traverser le rideau de fer pour tenter de retrouver les siens. Mais ce revenant du grand Nord ne reconnait plus sa patrie. Comment pourrait-t-il se fondre dans le confort d’une « société d’estomacs heureux » et prendre au sérieux la révolution d’opérette de 1968 ? Lui faudra-t-il se renier, en effaçant son passé ? Ou bien tenter l’impensable retour à Tourok pour reconquérir son rêve de fraternité et son amour perdu ?
Un puissant roman sur la barbarie stalinienne et le rejet de l’hypocrisie occidentale, où s’ exprime la foi dans une humanité digne de ce nom.
Né en 1957 à Krasnoïarsk, Andreï Makine est l’auteur d’une œuvre majeure traduite dans le monde entier et qui a obtenu plusieurs distinctions littéraires : le prix Goncourt, le Goncourt des lycéens et le Médicis pour Le Testament français, le Grand prix RTL-Lire pour La Musique d’une vie, le prix Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de son œuvre, le prix Casanova pour Une femme aimée. Ses derniers livres sont publiés chez Grasset : L’ami arménien, prix des Romancières et L’Ancien calendrier d’un amour.
Depuis sa création en 1996, à l’initiative de la Ville de Nice, le prix Nice Baie des Anges a couronné les romanciers : Patrick RENAUDOT, Raoul MILLE, Franz-Olivier GIESBERT, Gérard de CORTANZE, Claude IMBERT, Jean-Noël PANCRAZI, Paula JACQUES, Vénus KHOURY-GHATA, Richard MILLET, Éric FOTTORINO, Jean-Paul ENTHOVEN, Didier van CAUWELAERT, Saphia AZZEDDINE / René FRÉGNI (prix partagé), Daniel CORDIER, Laurent SEKSIK, Aurélie HUSTIN de GUBERNATIS, Romain SLOCOMBE, Valérie TONG CUONG, Sylvain TESSON, Jérôme GARCIN, Akli TADJER, Barbara ISRAËL, Jean SICCARDI, Daniel PICOULY, Jean-Luc BARRÉ, Thierry VIMAL/David FOENKINOS (prix partagé), Philippe BESSON, Camille DE PERETTI.
Crédit photo : JF Paga/ Editions Grasset

