BOUALEM SANSAL, PRÉSIDENT D’HONNEUR
Temps de lecture : 2 minutesCABLE PRIORITAIRE URGENT
DIFFUSION AUX ECRIVAINS ET POETES DE FRANCE
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ALERTE GENERALE
Ref : Sg/BCGE/ CdG/18/06-1940/00213
Objet le Courage a disparu de la France eternelle et souveraine stop/ mort probable stop/ Action subversive sophistiquee a triple effet religieux, securitaire economique stop/ Coupables presumes internationale islamique union europeenne stop/ Complices locaux presumes Soumis Insoumis Gauchers Wokistes Deserteurs Divers Entristes Marchands hallal stop/ liste nominative exhaustive suit stop/ Homme lige coordinator national presume le depute despote holographique furibard Jan Clum Nupes en lien avec la ligue nationale des saints passeurs et des ediles utiles stop/
France blessee a mort stop/ Pronostic vital engage stop/ Les Francais se preparent au grand exode stop/ Le PR Macron commandant en chef des Armees de la Macronie annonce une commemoration imminente stop/ les ecrivains ont le devoir de contrer les uns et eclairer les autres stop/
Signalement du disparu Stop/ nom Courage fils de dame Dignite et messire Devoir stop/ Front haut port altier regard droit portant cote de maille tricolore usee poete par definition et destination stop/
Autres disparitions signalees Honneur Grandeur Aventure Amour Intelligence Liberte Egalite Fraternite Patrie stop/ Avenir noir Stop/ Deportation esclavage extermination au programme stop/
Ordre aux Forces Francaises Litteraires Libres stop/ Retrouvez le soldat Courage stop/ Rassemblement et lever des cœurs Nice 31 mai 2024 stop et fin/
Pour le bureau du Chiffre et des Lettres du Commandement general en exil a Londres
Estafette Boualem Sansal engage volontaire
Romancier, nouvelliste, essayiste, auteur d’une vingtaine de livres, il n’a cessé, dans son pays, l’Algérie, de subir la censure et les persécutions du pouvoir en place. Dès son premier roman, Le serment des barbares (Gallimard, 1999), chronique douloureuse et désenchantée des années noires de la longue guerre civile algérienne, entre terreur islamiste et état corrompu, il est menacé, harcelé. A la parution de son troisième (Dis-moi le Paradis, Gallimard, 2003) on le chasse de son poste de haut fonctionnaire au ministère de l’Industrie en raison de ses textes et de ses prises de position. Bien que la France et l’Allemagne lui aient proposé l’asile, Boualem Sansal n’en continue pas moins, toujours, de vivre et d’écrire en Algérie. Et de combattre plus que jamais l’islamisme conquérant, fanatique, face aux lâchetés et aux aveuglements de nos sociétés. Il vient de faire paraître Vivre. Le compte à rebours (Gallimard), une dystopie apocalyptique où sur une terre vouée à la disparition des hommes seuls quelques élus, choisis par une mystérieuse puissance, devraient pouvoir réchapper au cataclysme en montant dans un vaisseau spatial. Devant la montée de l’intégrisme et de l’intolérance, Boualem Sansal semble nous dire : Combien de temps nous reste-t-il ?
Photo © F. Mantovani/Gallimard